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20. mai 2016

L’an dernier, 30 entreprises ont produit 10 mio kWh d’électricité solaire et 40 mio kWh d’électricité issue de la biomasse.

Congrès Industrie du bois Suisse : Défi relevé

(PM) Le Président de l’IBS Thomas Lädrach (Erlenbach i.S.) a adressé des salutations à plus de 100 membres et invités lors du Congrès à Gossau. Le franc fort, qui s’est encore accentué au début 2015 suite à l’abandon du cours-plancher Euro/Franc, reste un grand défi pour l’industrie du bois suisse. Mais le recul de la production de seulement 3% l’an dernier montre que les parts de marché sont défendues. Thomas Lädrach pense que la branche va aussi se maintenir sur cette lancée en 2016.


L’appréciation du franc a entraîné une baisse de prix des sciages quasiment en une nuit. Les producteurs ont également dû accepter un recul des prix des sous-produits destinés à l’industrie du papier et des panneaux – et la valorisation énergétique n’a offert aucune alternative en raison des conditions climatiques trop chaudes et du prix bas du mazout.

Il y a eu une détente dans les achats, pour lesquels les propriétaires forestiers ont toléré une adaptation du prix des grumes. En outre, la situation de l’approvisionnement reste bonne et stable – d’autant plus que les conditions climatiques du printemps ont joué leur rôle et que les dégâts du bostryche que l’on craignait ne se sont pas encore produits.

Malgré quelques signes de ralentissement dans le bâtiment, les perspectives de vente restent bonnes pour les sciages suisses, cela surtout grâce à une hausse des investissements dans le Certificat d’origine bois suisse.

Point d’interrogation sur la facture d’électricité
La pression des coûts ne va pas diminuer. Par conséquent, le Congrès s’est aussi occupé des perspectives sur le marché de l’électricité, où Industrie du bois Suisse souhaite avoir des taxes et des frais de réseau plus bas et retraçables. Malgré des avantages liés à l’achat de courant électrique, on constate des évolutions négatives de la facture d’électricité (qui représente le troisième poste de frais en ordre d’importance, après la matière première et le personnel) et de trop nombreuses incertitudes. A quel point peut-on se fier à la politique ?
En outre, l’industrie du bois produit de plus en plus son propre courant électrique : L’an dernier, 30 entreprises ont produit 10 mio kWh d’électricité solaire et 40 mio kWh d’électricité issue de la biomasse. La consommation d’électricité de la branche, entre 60 et 70 mio kWh, sera dépassée en 2017 si deux nouvelles centrales à biomasse rejoignent le réseau.

Des frais logistiques trop élevés
Les frais de logistique entre les propriétaires forestiers et les scieries se sont retrouvés très loin de ceux de la concurrence en raison de la RPLP et de l’appréciation du franc. Malgré l’échec des interventions politiques liées aux coûts du transport des grumes, une détente reste nécessaire dans ce domaine.

Toutefois, et Industrie du bois Suisse s‘en réjouit, la révision de la Loi sur les forêts a au moins apporté un peu de marge de manoeuvre pour réduire les frais logistiques de la forêt – grâce à des subventions de treuillage et à la rénovation de la desserte forestière. Il est important que les services forestiers cantonaux fassent rapidement profiter les propriétaires forestiers de cette marge de manœuvre.

Texte : Industrie du bois Suisse

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